Happy birthday mon journal
Depuis hier, mon Firefox merdoie, se fermant intempestivement à mon grand dam. Il ny avait pas eu pour linstant de conséquences malheureuses, jusquà ce matin du moins. Là, cest fait. Contrairement à mon habitude, qui veut que je rédige mes entrées sur un traitement de texte, afin de surveiller lorthographe de mes textes (hélas, le correcteur est loin dêtre infaillible) avant de copier/coller dans mon journal, javais décidé décrire directement dans le champs prévu à cet effet. Mal men a pris, car jai tout perdu. Que le diariste à qui cela nest jamais arrivé me jette la première pierre
Je vais essayer, de mémoire, de retrouver mes propos, à nen point douter forts intéressants.
Je regardais avec curiosité mes entrées à date du jour des années précédentes, afin de savoir de quelle manière javais rendu compte de lanniversaire de mon journal, effectivement, celui-ci passant le cap des quatre ans aujourdhui même.
Jeus la surprise de constater que sur les trois anniversaires précédents, je navais parlé que dun, il y a deux ans. Les deux autres années, lévénement qui nen ai pas un après tout était passé totalement inaperçu. A croire que je ne me souviens de lui quune année sur deux. Et ce nest pas plus mal ainsi, car je me rends compte du ridicule de souhaiter lanniversaire dun journal. Dailleurs, je ne le souhaite pas, je ne fais que constater un fait. Enfin si, je le souhaite, dans le titre, mais cest parce quil me fallait trouver un titre.
Ma recherche ma permis de trouver autre chose, pas très importante, mais troublante un peu. En relisant lentrée de lannée dernière, jai eu limpression que jaurais presque pu écrire la même cette année. A la même époque exactement, jentamais une période dinsomnies. Or, cest un peu ce que jai eu dans la nuit de dimanche à lundi, narrivant pas à trouver le sommeil, me tournant et retournant dans mon lit, en vain. Javais fini par donner comme raison le stress, ce qui était certainement la vérité. Je nai pas limpression que ce soit le cas cette fois, aussi ne me lexplique-je pas.
Autre similitude, mes élèves, qui étaient particulièrement insupportables en ce mois de janvier deux-mille quatre. Je ne dirais pas là non plus, quils le sont autant cette année, mais je ne peux mempêcher de noter une certaine fébrilité de leur part. Etrange. Je ne sais si, comme jen émettais lhypothèse lan dernier, la responsabilité en incombe à la lune. Dailleurs, je ne lavais finalement pas retenue. Aucune autre explication ne me vient à lesprit.
Amusant, je parlais hier, je crois, de cet élève qui enfin mavait avoué quil venait en classe pour passer le temps. Lan dernier, je parlais déjà de lui, en donnant ses raisons de lépoque, les bourses et les allocations familiales.
Un peu fatigué ce matin, réveillé trop tôt. Pas une insomnie cette fois, mais le bruit de la rue. Non, la vie nest pas un cycle qui se répète inlassablement. Je refuse de le croire.