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JAM
14 janvier 2005

Happy birthday mon journal

Depuis hier, mon Firefox merdoie, se fermant intempestivement à mon grand dam. Il n’y avait pas eu pour l’instant de conséquences malheureuses, jusqu’à ce matin du moins. Là, c’est fait. Contrairement à mon habitude, qui veut que je rédige mes entrées sur un traitement de texte, afin de surveiller l’orthographe de mes textes (hélas, le correcteur est loin d’être infaillible) avant de copier/coller dans mon journal, j’avais décidé d’écrire directement dans le champs prévu à cet effet. Mal m’en a pris, car j’ai tout perdu. Que le diariste à qui cela n’est jamais arrivé me jette la première pierre…

Je vais essayer, de mémoire, de retrouver mes propos, à n’en point douter forts intéressants.

Je regardais avec curiosité mes entrées à date du jour des années précédentes, afin de savoir de quelle manière j’avais rendu compte de l’anniversaire de mon journal, effectivement, celui-ci passant le cap des quatre ans aujourd’hui même.

J’eus la surprise de constater que sur les trois anniversaires précédents, je n’avais parlé que d’un, il y a deux ans. Les deux autres années, l’événement – qui n’en ai pas un après tout – était passé totalement inaperçu. A croire que je ne me souviens de lui qu’une année sur deux. Et ce n’est pas plus mal ainsi, car je me rends compte du ridicule de souhaiter l’anniversaire d’un journal. D’ailleurs, je ne le souhaite pas, je ne fais que constater un fait. Enfin si, je le souhaite, dans le titre, mais c’est parce qu’il me fallait trouver un titre.

Ma recherche m’a permis de trouver autre chose, pas très importante, mais troublante un peu. En relisant l’entrée de l’année dernière, j’ai eu l’impression que j’aurais presque pu écrire la même cette année. A la même époque exactement, j’entamais une période d’insomnies. Or, c’est un peu ce que j’ai eu dans la nuit de dimanche à lundi, n’arrivant pas à trouver le sommeil, me tournant et retournant dans mon lit, en vain. J’avais fini par donner comme raison le stress, ce qui était certainement la vérité. Je n’ai pas l’impression que ce soit le cas cette fois, aussi ne me l’explique-je pas.

Autre similitude, mes élèves, qui étaient particulièrement insupportables en ce mois de janvier deux-mille quatre. Je ne dirais pas là non plus, qu’ils le sont autant cette année, mais je ne peux m’empêcher de noter une certaine fébrilité de leur part. Etrange. Je ne sais si, comme j’en émettais l’hypothèse l’an dernier, la responsabilité en incombe à la lune. D’ailleurs, je ne l’avais finalement pas retenue. Aucune autre explication ne me vient à l’esprit.

Amusant, je parlais hier, je crois, de cet élève qui enfin m’avait avoué qu’il venait en classe pour passer le temps. L’an dernier, je parlais déjà de lui, en donnant ses raisons de l’époque, les bourses et les allocations familiales.

Un peu fatigué ce matin, réveillé trop tôt. Pas une insomnie cette fois, mais le bruit de la rue. Non, la vie n’est pas un cycle qui se répète inlassablement. Je refuse de le croire.

 

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Commentaires
T
un très bon anniversaire d'écriture mon besson ;)
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