La fatigue m'habite (non, pas de jeu de mot niais
La fatigue m'habite (non,
pas de jeu de mot niais ou de contrepèterie cachés derrière cette phrase),
résultat de deux nuits presque blanches. Samedi, après la première longue
veille, j'avais mon dernier concert de la semaine. Le temps que le groupe qui
nous précédait finisse son set et rembarque son matos, le temps que nous
installions le notre, nous n'avons pas pu commencer à jouer avec une heure
trente du matin. Que dire du concert sinon que c'était assez furieux. Un
public, déchaîné (fin de la semaine), pas mal de viande saoûle (un peu lourde
la viande saoûle), beaucoup de monde jusqu'à la fin du concert (aux alentours
de trois heures trente) Les conditions de jeu n'étaient pas optimales, notre
faute à nous qui n'avions pas prévu une configuration de scène telle qu'elle
était. Deux retours seulement dont un a rapidement été débranché ce qui fait
que nous avons terminé à un seul retour (ce qui veut simplement dire que nous
n'entendions rien de ce que nous jouions) ajoutée à une sono bien insuffisante
n'ont pas trop géné mais quand même, ça la fout mal. Après le concert et un
démontage plutôt rapide (pour une fois) assaut du bar pour une première fin de
soirée épique, jusqu'à cinq heure du matin. Virés gentiment par la patronne,
qui devait réouvrir à six heure trente, direction le local de répétition où
nous avons terminé la soirée pour la seconde fois jusqu'à vers sept heures.
Retour maison, sieste rapide jusqu'à onze heure avant de me séparer de mes
invités (pas mal la tête dans le cul eux aussi). J'ai passé le reste du
dimanche dans un état semi-comateux, à traîner ici ou là, à reboire quelques
verres en compagnie d'autres musiciens du groupe aussi morts que moi. Le soir,
couché très tôt, j'ai vainement essayé de regarder la télévision mais en fait
je me suis endormi en pas longtemps.
Aujourd'hui, tête dans le cul again. Levé de bonne heure pour rapporter le
matos loué et glandouille peu active. Je sens que ma deuxième et dernière
(snif) semaine de vacances va se dérouler sous le signe du poil dans la main.
J'avais pourtant plein de projets mais tous nécéssitent bien trop d'efforts à
fournir pour que je puisse décemment m'y attaquer.
Bonne nouvelle cette semaine : not'bon maire a démissionné, laissant la place à
quelqu'un que je ne connais que de nom mais que j'espère être moins mauvais que
l'actuel. Ouais, je rêve. En attendant, la ville va se rendormir jusqu'à
l'année prochaine même époque. Depuis le temps, j'y suis habitué mais je me dis
parfois qu'un peu plus d'animation ne nuirait pas.